Taxe sur les transactions financières : son ami c’est la finance

François Hollande et son gouvernement travaillent à l’enterrement en catimini du projet de taxe européenne sur les transactions financières.

La proposition initiale de la Commission Barroso était déjà très insuffisante. Mais pour François Hollande, c’est déjà trop ! En juillet dernier déjà, l’ex ministre et futur commissaire Pierre Moscovici s’était fait le porte-parole des banques, jugeant le projet « excessif ». Aujourd’hui, son successeur Michel Sapin et dix de ses collègues européens s’apprêtent à valider une version microscopique de cette taxe.

Au final, cette taxe n’est qu’une astuce pour amuser la galerie à quelques semaines des élections européennes. Elle ne touchera ni les marchés des changes, ni les obligations, ni l’ensemble des produits dérivés hautement spéculatifs. Tout ça pour ça !

Celui qui déclarait « mon adversaire, c’est la finance » révèle sa vraie nature : il est le serviteur zélé des banques et des financiers.

Heureusement, le 25 mai, ce sera l’heure des comptes pour François Hollande et l’Europe de la finance.

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