Le Parti de Gauche dénonce l’ingérence étasunienne en Ukraine

Hunter Biden

Alors que le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, était selon la terminologie officielle – et quelque peu coloniale – en voyage « d’inspection » en Ukraine les 7 et 8 décembre, son propre fils a été pris la main dans le sac pour corruption.

Depuis novembre 2013, c’est la quatrième visite d’inspection menée par le vice-président des Etats-Unis, sans compter celles du secrétaire d’Etat, du chef de la CIA et de responsables de nombreuses autres instances étasuniennes. Malgré la situation en Syrie, Washington continue à s’intéresser de près à l’Ukraine, qu’il souhaite amener dans le giron de l’OTAN. Lors de sa visite, Joe Biden montre ostensiblement qui exerce réellement le pouvoir dans ce pays censément souverain : il distribue les bons et les mauvais points à la Rada, réorganise le gouvernement et lui dicte la politique économique – celle des diktats du FMI.

Toute honte bue, Joe Biden dénonce devant la Rada la corruption en Ukraine – maintenant la plus élevée au monde – au moment même où son propre fils, Hunter Biden, est sous les feux des projecteurs pour cause de … corruption dans ce même pays. Placé par son père au conseil d’administration de la plus importante entreprise gazière d’Ukraine, la Burisma Holdings, Hunter Biden est aujourd’hui éclaboussé par une affaire de blanchiment impliquant la somme de 23 millions de dollars.