Harcèlement sexuel : l’impunité pour plusieurs mois

Le Conseil constitutionnel, suite à une question prioritaire de constitutionnalité déposée au nom d’un élu et ancien ministre poursuivi pour harcèlement contre trois femmes, vient d’abroger la loi contre le harcèlement sexuel. Pour la première fois dans l’histoire des avancées des droits des femmes, une loi est abrogée et ce vingt ans après avoir été votée.  Cette abrogation entraîne l’annulation de toutes les poursuites en cours !
Certes la loi était insuffisante et se retournait parfois contre les femmes accusées de dénonciation calomnieuse. Mais au lieu de l’améliorer, vingt ans de luttes pour faire reculer l’impunité dont profitent des hommes agresseurs, souvent en position de pouvoir que ce soit économique, politique ou autre, sont effacés d’un coup au détriment des femmes. Pourtant le Conseil Constitutionnel sait qu’une nouvelle loi ne pourra pas être votée dans les semaines qui viennent. Les femmes vont donc rester des mois sans protection. 

C’est irresponsable et un signe de mépris envers les femmes victimes de harcèlement. 

Une nouvelle loi devra donc être votée en urgence dès l’été. Les députés du Front de Gauche s’y engagent.

Delphine Beauvois, Sécrétaire Nationale du Parti de Gauche à l’égalité Femmes-Hommes
Martine Billard, Co-Présidente du Parti de Gauche et députée de Paris

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