Le 17 Juillet, la cour d’appel de Paris a approuvé la demande de libération de Georges
Ibrahim Abdallah. Militant communiste libanais, défenseur des droits du peuple palestinien, il
était emprisonné depuis plus de quarante ans.
Son interminable détention est une honte ineffaçable pour la France : c’est l’homme qui a
passé le plus de temps en prison au monde pour des faits liés au combat contre la
colonisation de la Palestine, prisonniers palestiniens en Israël compris !
Il fut condamné pour faits de terrorisme dans des conditions plus que troubles et sous
l’intense pression des Etats-Unis : « Il est désormais évident qu’Abdallah fut en partie
condamné pour ce qu’il n’avait pas fait », a écrit l’ex-juge antiterroriste Alain Marsaud en
2022.
Il était libérable depuis un quart de siècle, mais ses onze demandes en ce sens depuis 2001
ont été rejetées. Du RPR Perben au ministre socialiste Valls sous le gouvernement
Hollande, la « raison d’État » de la soumission à l’impérialisme États-unien et d’Israël a
toujours prévalu sur les innombrables mobilisations et soutiens de toute la société.
La libération de Georges Ibrahim Abdallah est une victoire pour la justice, et pour le combat
du peuple palestinien. Elle intervient au moment où le sommet d’urgence du groupe de la
Hague à Bogota a posé des mesures concrètes pour combattre les actions génocidaires
d’Israël. Puisse la coïncidence de ces deux événements être l’annonce de la fin du martyre
des peuple palestinien, à Gaza et dans les territoires occupés.



