
Un budget de guerre sociale contre le peuple et pour l’armement
François Bayrou a présenté 44 milliards d’euros de baisses de dépenses publiques hors budget militaire, avec le gel des pensions et des prestations sociales, un impôt toujours aussi faible pour les riches et l’extinction programmée des normes protectrices qui s’imposent aux entreprises.
Suivant le discours militariste du Président Macron, le Premier ministre prévoit l’augmentation sans précédent des dépenses militaires sous prétexte d’un état généralisé de violence.
Il prend pour exemple odieux le génocide en cours à Gaza pour justifier sa politique, alors que la France protège Benjamin Netanyahu sans reconnaître l’Etat de Palestine.
Aucun mot sur l’environnement alors que la canicule et les inondations dévastatrices se succèdent.
Le Gouvernement veut même s’attaquer aux jours fériés et notamment au 8 mai comme si la « compétitivité » passait avant la victoire contre le nazisme.
Ça en dit long !
Tout cela est fallacieux et tordu : rien sur la fraude fiscale des grandes entreprises.
Rien sur les records de dividendes versés aux actionnaires.
Rien sur les 211 milliards d’argent public versés chaque année au Capital sans contrepartie ni contrôle (rapport sénatorial).
Rien sur le délabrement des services publics, de l’hôpital, des écoles, de la culture, de la lutte contre les incendies.
La destruction méthodique de la fonction publique ne va pas permettre au pays d’aller mieux et de répondre aux difficultés.
Bien au contraire.
François Bayrou fait passer les patient-es, les retraité-es, les fonctionnaires et les travailleur-euses comme coupables de la situation dramatique des finances publiques et sociales, sans remettre en cause 30 ans de politiques destructrices de l’offre, sans autre justification qu’un discours capitaliste purement idéologique.
Bayrou navigue à vue avec une boussole ultralibérale déréglée, loin des difficultés qui pèsent sur le pays et sur le peuple.
Le Parti de Gauche appelle à la censure de ce Gouvernement et à la mobilisation populaire contre ce projet destructeur.
Vite la 6eme République !
Vite l’écosocialisme !