L¹austérité nuit gravement à l¹emploi et à la culture
Vendredi 25 avril, ont eu lieu dans tout l¹hexagone des manifestations de soutien aux précaires et intermittents, à l¹initiative d¹organisations professionnelles, de la coordination des intermittents et précaires, des syndicats CGT, Sud Solidaires. L¹objectif : s¹opposer à l¹agrément par le ministre du travail, François Rebsamen, de la convention d¹assurance chômage du 22 mars dernier, laquelle a pour principales mesures : une baisse du montant de l¹allocation chômage et une augmentation de deux points du taux de contribution des intermittents du spectacle. Alors qu¹aujourd¹hui un chômeur sur deux n¹est pas indemnisé ces mesures détruisent encore plus les droits sociaux de tous et touchent de plein fouet les plus fragilisés
Corinne Morel-Darleux, candidate du Front de Gauche aux Européennes pour la circonscription Massif central Centre, présente au Printemps de Bourges, et Raquel Garrido, candidate en Ile-de-France aux côtés des manifestants parisiens, ont toutes deux dénoncé ces mesures qui nuisent gravement à l¹ensemble des salariés et particulièrement dans le domaine de la culture.
Le Parti de Gauche dénonce vivement les atteintes aux libertés publiques dont les manifestants ont fait les frais à Paris, cueillis par les CRS à leur sortie du métro encerclés, gazés au lacrymogène, certains violemment battus avant qu¹une délégation puisse être reçue au ministère.
Au final, le verdict est sans appel : Monsieur Rebsamen va agréer la convention Unedic, confirmant le virage droitier de la politique du gouvernement.
Faut-il le rappeler les précaires, qu¹ils soient intermittents, chômeurs ou intérimaires, subissent le manque d¹emploi. La culture et la création subissent de plein fouet les politiques austéritaires et ce n¹est en aucun cas pour les salariés de ces secteurs un privilège de ne pas excercer leur métier, leur art !
Le Parti de Gauche affirme son soutien à tous les précaires en lutte et appelle à leur convergence pour opposer un front commun à l¹austérité et à ses ravages.
