Mois de l’ESS : vers la convergence des alternatives radicales

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Le Mois de l’ESS se termine à grand renfort de déclarations lyriques de la part des institutions gardiennes de l’orthodoxie sociale et solidaire en France. Des Rencontres du Mont-Blanc, marché international des mutuelles et des coopératives, au Conseil national des Chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CNCRES) en passant par la toute nouvelle Chambre française de l’ESS émane, via leurs dirigeants, un concert de louanges à l’égard de la loi ESS, votée en juillet dernier.

Une loi, que le Mouvement des entrepreneurs sociaux (le Mouves) a réussi à réduire à une peau de chagrin ; ainsi l’exigence de non lucrativité pour l’inscription d’une entreprise dans le champ de l’ESS y devient mineure et la démocratie est conseillée sans être obligatoire. Bref, la solidarité et la citoyenneté régressent dans un secteur qui se voulait exemplaire…

Le Parti de Gauche, comme les autres organisations de la Gauche alternative, ne supporte plus de voir se développer la pauvreté, la précarité énergétique, le mal-logement et un chômage de masse dans la 5e puissance économique du monde. Le système en vigueur nous impose le pouvoir prédateur des entreprises du CAC 40. La 5e République et sa monarchie présidentielle sont à bout de souffle. Les ressources de la planète, pillées par les grandes puissances industrielles, sont en train de disparaître avec les glaciers du pôle nord et la biodiversité.

Les alternatives locales isolées et les solidarités modestes ne vont pas suffire à sauver la situation.

Le Parti de Gauche appelle à un changement radical dans le fonctionnement de notre économie et de notre société, vers une société écosocialiste et une 6e République.

Il appelle à la socialisation de notre économie, en substituant aux entreprises du CAC 40 des services publics re-nationalisés, en développant des sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) pour les service publics locaux. Il soutient plus que jamais la reprise en société coopérative et participative (SCOP) les industries abandonnées par leur patron ou leur fonds de pension ; il est solidaire des associations citoyennes, des coopératives de consommation et d’habitat partagé.

En somme, le Parti de Gauche considère que l’économie sociale et solidaire est une série d’outils collectifs juridico-politiques à disposition des citoyenne-s et des collectivités territoriales pour reprendre le pouvoir sur leur vie quotidienne et se donner les moyens de satisfaire leurs besoins dans une démarche de partage et de citoyenneté.

Des outils porteurs d’espoir pour une Révolution citoyenne

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