A Tolbiac, la fermeture de la faculté crée le désordre

Alors que les Assemblées Générales se passent dans le calme depuis le début du mouvement contre la loi El Khomri, ce jeudi 17 mars, la présidence de l’université de Tolbiac et la police ont décidé d’empêcher le mouvement et la tenue d’assemblées générales démocratiques, d’abord par des mesures administratives unilatérales et arbitraires, puis par des interventions policières très violentes, ce soir, lorsque les étudiant-e-s ont essayé de maintenir une AG.

Le Parti de Gauche demande, en conséquence, l’arrêt de l’intervention policière à Tolbiac, la libération des étudiant-e-s interpellé-e-s et la réouverture du site comme de toutes les facultés fermées pour la même raison.

Ce n’est pas par cette méthode qu’on empêchera le mouvement anti loi El Khomri de se développer.
Celui-ci a connu aujourd’hui plus de mobilisation dans la jeunesse que la journée du 9. Le 24 mars sera une journée plus forte encore avant la grande journée de mobilisation de la jeunesse et des salarié-e-s le 31 mars.