Non aux déstabilisations politiques en cours en Bolivie

Alors que le Président bolivien Luis Arce vient à peine de terminer sa première année de mandat, les mouvements d’extrême droite et l’oligarchie ont repris leurs actions violentes de déstabilisation. Après une semaine de blocages économiques, de nombreux incidents et confrontations ont eu lieu causant la mort d’un jeune paysan et le saccage du siège du MAS-IPSP à Santa Cruz en plus de nombreux blessés.
Ces actions violentes se sont déclenchées alors où le parlement venait d’adopter une loi contre le financement du terrorisme où sont visés les groupes paramilitaires qui instrumentalisent actuellement la contestation. La pression a contraint le gouvernement à révoquer cette loi. Malgré cela les tentatives de déstabilisation se poursuivent de manière inacceptable mettant en péril la population. Rappelons que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour faire lumière sur les crimes commis par le gouvernement de la présidente putschiste Jeanine Añez et ses alliés. La justice enquête aussi sur une tentative d’assassinat de Luis Arce par ces mêmes milices.
Ces enquêtes doivent se poursuivre, il en va de la stabilité démocratique du pays. Tout soutien à ces groupes fascistes et factieux, principalement international, doit être condamné, y compris les acteurs politiques européens qui ont soutenu la candidature de Jeanine Añez parmi les finalistes du Prix Sakharov.

Le Parti de Gauche alerte sur l’extrême instabilité du contexte politique, alors où il y a 3 ans, Evo Morales, démocratiquement élu, était renversé. Le Parti de Gauche appelle tous les Etats et toutes les forces politiques pour que la volonté du peuple bolivien soit respectée et la paix préservée.