Ce texte a été adopté lors du Conseil National du Parti de Gauche des 18 et 19 février 2017

L’année 2017 est déterminante pour l’avenir des peuples européens. D’abord aura lieu l’élection présidentielle en France en avril et mai prochains, puis les élections législatives en Allemagne en septembre. Pourtant, comme de coutume, la question européenne est mise au second plan par les médias dominants. Dans la campagne présidentielle française, le rapport à l’Europe des différents candidats est présenté comme un élément parmi d’autres de leur programme, et non comme la condition pour mener une politique économique alternative à l’échelle nationale. Seul Jean-Luc Mélenchon en fait un enjeu essentiel, le levier pour rompre avec les politiques menées depuis trop longtemps.

Sur le plan européen précisément, le programme du candidat issu de la primaire du Parti socialiste souffre de lourdes insuffisances. Dans la continuité de ses prédécesseurs du PS, Benoît Hamon propose de « changer l’UE de l’intérieur ». Fort bien, mais que fera-t-il si Berlin et Bruxelles refusent ses propositions dès lors qu’il fait de l’UE un horizon indépassable ? Poursuivant la rhétorique de la sociale- démocratie depuis 30 ans, il se limite à vouloir « forger une alliance interétatique, politique et sociétale » : c’est se condamner à l’impuissance !

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