Blanquer et son « école de la confiance » ignorent les territoires ruraux

Le Parti de Gauche dénonce avec vigueur le sort réservé aux territoires ruraux. Dans le cadre de la  prochaine rentrée scolaire, ils paient un très lourd tribut à la politique purement comptable de la majorité macronienne. Ils subissent en effet de plein fouet les suppressions de postes et autres fermetures d’écoles au nom d’une austérité maintenue et même aggravée.

L’intérêt des élèves de ces territoires ruraux n’est clairement pas pris en compte. Leurs conditions d’apprentissage continuent à se dégrader notoirement : effectifs des classes en augmentation, éloignement croissant du service public d’éducation, déplacements de plus en plus longs, instabilité renforcée dans le cadre des regroupements pédagogiques intercommunaux, difficultés accentuées pour les échanges entre familles et écoles etc.

En fait, les territoires ruraux sont considérés comme une vulgaire variable d’ajustement pour financer dans un contexte de restrictions budgétaires les dédoublements des classes de CP et de CE1 dans les zones urbaines d’éducation prioritaire. Le gouvernement reste fidèle à une logique destructrice de mise en concurrence des territoires, alors même que la crise des Gilets jaunes démontre, entre autres, l’impérieuse nécessité d’une meilleure articulation entre urbain et rural.

Visiblement, « l’école de la confiance » promise par le ministre Blanquer ne prend absolument pas en compte les exigences particulières des territoires ruraux, plus que jamais oubliés et méprisés.

Pour le Parti de Gauche il est urgent d’instaurer l’école de la 6° République, qui passe par l’égalité des territoires et l’objectif d’émancipation de toutes les catégories du peuple, où qu’elles résident et étudient.

Francis DASPE, co-animateur commission nationale Education du Parti de Gauche

Related Posts

Le ministre PAP NDIAYE en démolisseur discret de notre système laïque d’enseignement
Non à la mise sous tutelle patronale des lycées professionnels !
À l’école, purifions l’air, dégageons Blanquer !